Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Réduire les effectifs de fonctionnaires: l’éternelle utopie?
information fournie par Le Point 25/10/2021 à 12:10

On se croirait presque revenu cinq ans en arrière. Une primaire de la droite, des candidats, et cette idée dans toutes les têtes : réduire le nombre de fonctionnaires. Lundi 18 octobre, Valérie Pécresse annonce vouloir supprimer 150 000 postes, puis 200 000 sur France Info deux jours plus tard. Et ses rivaux de surenchérir : 250 000 suppressions promises par Éric Ciotti, 620 000 pour Denis Payre. Le motif unanimement brandi : réduire le budget de l’État. En effet, les dépenses de personnel de l’État, qui concernent 5,6 millions d’agents de la fonction publique, représentent environ 5 % du PIB du pays.

Rien de neuf sous le soleil. Lors de la campagne de 2017, François Fillon promettait déjà la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires. Plus modéré, Emmanuel Macron s’était engagé à en supprimer 120 000, dont 50 000 dans la fonction publique d’État. Une promesse qui sera loin d’être tenue, puisque, si l’on en croit le budget de 2022, ce sont 10 500 postes qui auront été supprimés sur le quinquennat. Déjà, Nicolas Sarkozy avait bataillé pour remplir son objectif de non-remplacement de 150 000 postes de fonctionnaires d’État : la Cour des comptes estime qu’il en a supprimé autour de 144 000 entre 2007 et 2012, sans compter les créations de postes. Pourquoi cette promesse, récurrente à droite, semble-t-elle si difficile à tenir ?

Réduire le budget sans repenser le périmètre

...

3 commentaires

  • 25 octobre 12:53

    Le problème e réside pas dans le nombre de fonctionnaires mais dans leurs qualités a exécuter les tâches dans de bonnes conditions et d'efficacité pour l'utilisateur On a besoin d'une médecine et des CHU efficaces d'une université d'u. Systèmes de santé et de retraite équitable Par contre on a pas besoin de tout ces politiques local qui.nous coutent très cher


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

  • À Bucarest, les partisans du candidat d'extrême droite célèbrent sa victoire au premier tour
    information fournie par France 24 04.05.2025 23:24 

    Les sympathisants du candidat d'extrême droite George Simion, représentant de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR), se sont rassemblés devant le QG de campagne du candidat à Bucarest après l'annonce des premiers sondages de sortie des urnes le donnant loin ... Lire la suite

  • Des partisans du chef du parti AUR George Simion saluent sa victoire au premier tour de la présidentielle, le 4 mai 2025 à Bucarest ( AFP / Daniel MIHAILESCU )
    information fournie par AFP 04.05.2025 23:01 

    Le candidat a changé mais l'extrême droite reste en tête: cinq mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote dimanche son virage nationaliste. George Simion, fan de Donald Trump qui se rêve en "président ... Lire la suite

  • L'Essentiel politique : Bayrou, le RN, les violences du 1er mai...
    information fournie par France 24 04.05.2025 22:52 

    Au menu : les violences du 1er mai contre des élus socialistes, les premières crispations au sein du Rassemblement national, et l’interview de François Bayrou au Journal du dimanche, il évoque entre autres son souhait de soumettre les finances de l’Etat à référendum. ... Lire la suite

  • Martin Fayulu s'exprime sur France 24
    information fournie par France 24 04.05.2025 22:31 

    Dans un geste politique inédit, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila signent une déclaration commune dénonçant la mauvaise gouvernance et la dérive autoritaire du régime de Félix Tshisekedi. Ils appellent à un dialogue national pour sortir ... Lire la suite